Le 24 Janvier dernier, sous la direction du ministère de la sante publique, le Cameroun a adopte un plan de préparation et de riposte contre le Covid-19, de son nom populaire, le Coronavirus.
Nous avons eu la confirmation d’un deuxième cas, ce vendredi 6 mars, au Cameroun.
La fièvre prend de l’ampleur et les chiffres aussi, au point parfois d’oublier que le fameux nouveau Coronavirus Covid-19 est plus contagieux que réellement dangereux. Cependant et comme le souligne un médecin de l’Institut PASTEUR à PARIS, le Docteur Simon CAUCHEMEZ : « même si seuls 3% des cas décèdent, ça peut faire des chiffres importants si 30% ou 60% d’une population sont infectés« .
La Cheffe du laboratoire de virologie du CHU de Strasbourg Samira FAFI-KREMER tempérait toutefois ces propos en indiquant au micro de France Info dimanche 1er mars que « cela commence à être rassurant (puisque) la plupart des personnes infectées n’ont pas de symptômes sévères« .
Les responsables RH du monde entier ont la responsabilité de s’adapter à ce nouveau contexte. Il ne s’agit pas seulement de mettre en place un nouvel outil, les méthodes de travail changent automatiquement. Or, dans la réalité, les managers ont besoin d’être accompagnés, non pas pour une utilisation technique des outils, mais pour ce que cela implique en matière de changements dans les méthodes de travail.
Avec le télétravail, l’heure est à l’autonomie. Mettre en place un système de contrôle est en effet contre productif, car quand un salarié a le sentiment d’être surveillé, il se montre bien souvent moins engagé. En outre, cela ne garantit nullement qu’une production de qualité sera réalisée.
Le travail à distance amène ainsi les cadres à pratiquer un management par objectifs, basé sur la confiance et le contrôle a posteriori. Autrement dit, c’est l’occasion pour les managers de passer d’une culture du présentéisme à une culture du résultat. Plutôt que surveiller le temps passé, l’idée est de poser des objectifs et de travailler sur des attendus.
Les pratiquant de l’E-GRH au Cameroun se doivent d’être au fait de l’évolution des pratiques RH sur le plan international.
Il nous semble donc pertinent de nous intéresser au mode de gestion de cette épidémie pratiquée dans des pays plus largement atteint. Notamment en France. Le ministre du travail français Muriel PENICAUD rappelait encore récemment : « L’employeur a une responsabilité en matière de santé et de protection des salariés« .
Cela s’articule autour d’un ensemble de mesures que les DRH ont l obligations de mettre en avant dans leur stratégie de communication. Cette communication est extrêmement importante. En effet,Beaucoup de choses et beaucoup de bêtises sont dites sur le Coronavirus Covid-19, ses modes de propagation et sa dangerosité.
Il est essentiel avant tout de respecter les précautions d’hygiène élémentaires. Celles martelées régulièrement par l’OMS à chaque épisode de grippe, de varicelle ou de simple gastro-entérite. A savoir: se laver les mains régulièrement au savon pendant au moins 20 secondes ; à défaut utiliser du gel hydroalcoolique ; ne pas se toucher les yeux, le nez et la bouche à moins de s’être nettoyé les mains avec précaution ; respecter une distance de 1 mètre avec ses interlocuteurs, en particulier s’ils présentent des signes d’infection (fièvre, maux de tête, toux, …) ; tousser ou éternuer dans son coude afin d’éviter une trop forte dissémination des gouttelettes de salive contenant le virus ; utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter immédiatement ; rester chez soi et éviter le contact avec les tiers en cas de symptôme quelconque.
Ministère de la sante Camerounaise a mis à disposition un document explicatif sur le covid-19 dont peuvent s’inspirer les responsables RH Camerounais.
De nombreuses entreprises ont décrété que certaines destinations devaient être interdites pour les déplacements professionnels. Certaines ont communiqué en interne que des voyages seraient suspendus pour les collaborateurs. D’autres demandent simplement à leurs salariés d’éviter certains déplacements. Il y a donc d’un côté des sociétés qui ont pris les devants d’une façon très dirigiste. De l’autre des employeurs qui n’interdisent pas forcément, mais qui font davantage appel au bon sens de leurs collaborateurs. Certaines organisations demandent enfin à leurs salariés de rester chez eux, quand elles ne déplacent pas des congés.
Pour les salariés ayant été en vacances dans ces zones ou si étant entrés en contact avec un tiers revenant de l’une de ces zones, il est conseillé d’en informer immédiatement l’employeur. En effet, à défaut ils pourraient être sanctionné à titre disciplinaire pour manquement à la sécurité de leurs collaborateurs.
En cas de retour d’un salarié d’une zone considérée comme à risque, ou en cas de salarié signalant avoir eu un contact à risque.
Il est essentiel que l’employeur communique avec le médecin du travail. Pour mettre en place toutes les mesures nécessaires afin de réorganiser le travail tout en privilégiant le télétravail. Afin d’éviter le contact de ce salarié potentiellement à risque avec ses collaborateurs.
Attention cependant. Appliquer un principe de précaution ne justifie pas de discriminer des collaborateurs en raison de leurs origines ethniques, de leur lieu de résidence ou de leur santé. Toute mise en confinement doit être strictement motivée par des considérations médicales et de prévention.
C’est pourquoi il est fortement conseillé aux chefs d’entreprise de prévenir par écrit (un mail suffit en général) le médecin du travail de l’entreprise. Afin de se faire communiquer la marche à suivre.
Les mesures misent en place par les organisations française sont facilement transposable aux structures Camerounaises. Il est nécessaire pour cela que les directions et les DRH mettent en œuvres stratégies adéquates. Dans loptique de combattre le coronavirus covid-19 au Cameroun.
Il serait intéressant pour appuyer les efforts des RH en entreprise que le gouvernement camerounais suive la voie du gouvernement français.
A noter que les employeurs peuvent, compte tenu du contexte actuel, imposer aux salariés de prendre leurs congés payés. Cela même s’ils ont déjà été posés sur une autre période afin de couvrir éventuellement ladite période de 14 jours.
Dans le cas où c’est un enfant de salarié qui est isolé, il est possible de faire une demande d’arrêt de travail. Cela durant la durée d’isolement de l’enfant en prenant contact avec l’agence régionale de santé. Dans tous les cas, selon un décret du 31 janvier, ces arrêts de travail ne comptent pas de jours de carence. Ils sont pris en charge par la sécurité sociale. Durant une période de carence prescrite par l’agence nationale de santé, et qui concerne les salariés de retour d’une zone à risque, le contrat de travail est suspendu. De plus, les indemnisations sont les mêmes que celles prévues en cas d’arrêt de travail.
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